🎬 SUICIDE SQUAD

Salut les Geeks !

Suicide Squad était l’une de mes plus grosses attentes de l’année 2016.
Impossible pour moi de ne pas vous livrer ma critique sur ce dernier (et elle ne va pas être des plus tendres…).

ALERTE SPOIL

Si vous n’avez pas encore vu le film, revenez plus tard ! ^_^

Encore une fois, Warner a survendu son film et ses personnages, si bien que j’en suis forcément déçue…Même en ayant lu bon nombre de critiques négatives dès la sortie, je suis allée au cinéma avec certes des craintes mais sans être influencée pour autant.Je ne voulais pas me faire d’a priori mais force est de constater que le film comporte effectivement des défauts…

Suicide Squad manque de cohérence et de logique.

On nous promet un film avec des super-vilains, il n’en est rien…
DeadShot ici n’a rien de « méchant » : Will Smith incarne une fois de plus la peau du bon père de famille.
Certes, on comprend et on peut voir qu’il est dangereux mais à aucun moment on ne ressent le fait qu »il soit un « super-vilain ».

Amanda Waller, fondatrice de cette bande, est même dix fois plus « méchante » que l’ensemble de la Suicide Squad …

Le film commence dans une ambiance noire et sérieuse, se transformant progressivement en « objet pop acidulé ».
Mais les figures déjantées et funs de DC Comics ne sont pas correctement mises en avant.

Le film ne se concentre essentiellement que sur les personnages de DeadShot et Harley Quinn, qui occupent 70% de l’écran.
Les autres « super-vilains » n’ont pas la place pour s’exprimer, et étouffent en se partageant les 30% restants (4 répliques pour KillerCroc et guère plus pour Captain Boomrang).

Ils en deviennent oubliables, on a pas le temps de les introduire, de raconter leur histoire, où alors tellement brièvement …
La discussion entre Katana et son sabre abritant l’âme de son défunt mari en devient nanardesque.

L’humour n’est pas assez bien dosé ou pertinent : toutes les interactions entre les protagonistes sont suivies d’une brève conversation qui se termine par une petite blague pas toujours efficace, provoquant presque un sourire forcé.

Le plus gros loupé côté « marketing » :  le Joker.
Pourtant j’adooore Jared Leto !
Malheureusement ce « Joker Gangsta Rap » ne m’a pas convaincue.
Tatouer Jared, lui coller un dentier et lui faire arborer un large sourire scintillant de temps à autre ne suffit pas à créer la personnalité qui est celle du Joker.
Rien n’est unique ou intéressant dans ce personnage.
Certes c’est une « interprétation comme une autre » me diriez-vous, mais l’âme et la folie en moins d’après moi…

Il n’est là que pour porter le « background » d’Harley Quinn.

Le réalisateur n’a visiblement pas compris la « relation Joker / Harley Quinn »…

Ici on retrouve un Joker « Prince Charmant » qui veut sauvez sa donzelle.
On peut encore dire : « mais c’est une interprétation ! »
En ce qui me concerne, je pense qu’on ne peut pas tout réinterpréter : sinon à ce compte là changeons le nom des personnages et repartons à zéro.

En réalité, le Joker (stéréotype du pervers narcissique) méprise Harley Quinn et s’en sert.
Même s’il est effectivement possessif envers cette dernière, c’est sa création, sa chose.
C’est le « syndrome de Stockholm » qui pousse à chaque fois Harley Quinn à revenir vers le Joker.
Et c’est ça qui rend cette relation si particulière, complexe et donc intéressante.

Harley Quinn est un personnage qui a été créé pour la première fois dans le dessin animé de 1992.

Ici : on la retrouve hyper sexualisée, voir vulgaire.
A croire qu’ Hollywood ne peut pas rendre des personnages féminins intéressants sans les mettre à moitié à poil.

Les moments intéressants sont dans la première partie du film, où on retrouve vraiment toute la folie du personnage, quand il est encore enfermé.

Après, elle se contente de mâcher un chewing-gum et de donner quelques coups de batte de Baseball dans la bouche des sbires de la méchante.

Elle est censée être TOTALEMENT FOLLE, mais finit par sauver ces « alliés » parce que : c’est ses amis !
(elle les connait depuis quelques heures, une journée tout au plus).

Parlons du coup d' »Enchanteresse », péniblement interprétée par Cara Delevingne …
C’est une méchante hors de portée de la Suicide Squad.
Seul un « SuperMan » pourrai la combattre.

Forcément le combat final en devient tellement ridicule…
On montre enfin la puissance de « El Diablo », pour qu’il serve enfin à quelque chose à vrai dire.

Ralenti sous la pluie, DeadShot qui tire pour faire péter la bombe, avec Enchanteresse qui essaie de l’attraper au vol…
Aurait-elle oublier quelle peut se … TÉLÉPORTER !    -_-‘

Je n’ai pas forcément passé un mauvais moment devant ce film, ça reste un divertissement où on n’a pas le temps de s’ennuyer.
Mais la « dictature du cool » ne peut pas justifier qu’on se paie la tête des fans.


Un point positif (quand même !) : la bande son !
Du « pop-rock-rap us » à m’en faire crever les tympans et j’adore ça !

« The house of rising sun » (The Animals), en passant par « Without me » (Eminem), puis par  « Sucker for Pain » (Lil Wayne/Imagine Dragons)

Et cette superbe reprise de « You don’t own me »

J’écoute la playlist en boucle à la maison et je ne m’en lasse pas ! ^_^

Et vous ? Vous en avez pensé quoi ?

 

Source : AlexGeekette.blogspot.fr

Facebook : Alex Geekette

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